Alors que l’Afrique accueillera en 2050 un milliard d’individus supplémentaires, 600 millions d’africains n’ont toujours pas accès à l’énergie, dont une majorité d’enfants.

10 millions d’enfants naissent ainsi chaque année dans une famille dépourvue d’électricité. Si ce rattrapage démographique représente une réelle opportunité pour le continent, sans accès à l’énergie ces enfants ne pourront ni bénéficier des services de base (eau potable, éducation, santé) ni pleinement développer leurs potentiels et se libérer du cercle vicieux de la pauvreté.

Le manque d’accès à l’énergie est un enjeu majeur au Sénégal. Le pays présente un taux d’électrification de 60%, de fortes disparités existent entre les zones urbaines et rurales, notamment en raison d’une répartition inégale des services énergétiques.

En l’absence d’énergie stable et de qualité, la collecte et l’utilisation d’énergies fossiles est très répandue, notamment l’utilisation de lampes à pétrole. Le faible taux d’accès aux énergies impacte à la fois le taux de scolarisation, le niveau d’éducation dispensé ainsi que les résultats scolaires des enfants, ces derniers se voyant dans l’obligation d’arrêter leurs apprentissages une fois la nuit tombée. 

Dans le cadre de son programme « L’énergie de l’espoir », l’AMADE promeut sur le territoire de Richard Toll, l’accès aux lampes solaires au sein de 10 écoles primaires et collèges et développe un réseau de distribution au dernier kilomètre pour l’accès des enfants et leurs familles à l’énergie et aux services qui en découlent dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la protection. Pour cela, une phase pilote permettra de tester et valider le modèle de distribution reposant sur un réseau de kiosques énergie et de stations de recharge de lampes solaires au sein des établissements scolaires identifiés et permettra de mesurer l’impact de l’accès à l’énergie au niveau des écoliers en termes d’éducation, santé et protection.