De bénéficiaires du programme « Capoeira pour la Paix » diffusent la pratique de la Capoeira pour renouer les liens entre chrétiens et musulmans

Monaco, 23 juillet 2018

 

De jeunes réfugiés centrafricains bénéficiaires du programme « Capoeira pour la Paix » initié par l’AMADE en RDC diffusent la pratique de la Capoeira pour renouer les liens entre chrétiens et musulmans en République Centrafricaine

 

 

Cinq jeunes réfugiés centrafricains bénéficiaires du programme « Capoeira pour la Paix » initié par l’AMADE en République Démocratique du Congo (RDC), de retour à leur pays d’origine, diffusent la pratique de la Capoeira pour renouer les liens entre chrétiens et musulmans, rapporte France tv info.

Ce groupe de capoeiristes veut diffuser les valeurs de paix et de tolérance aux enfants de Bangui, où les affrontements entre chrétiens et musulmans sont constants. Selon France tv info, environ 300 enfants dans la capitale suivent les entraînements.

Le programme « Capoeira pour la paix », initié en 2014 en RDC en partenariat avec l’Ambassade du Brésil en RDC, l’UNICEF, la MONUSCO, l’Association Capoeira Congo et la Fondation Viva Rio a eu pour objectif de contribuer au processus de démobilisation et de réintégration des enfants-soldats en RDC et plus particulièrement dans le Nord Kivu, en intégrant la pratique de la capoeira aux activités conduites au sein des établissements d’accueil des enfants démobilisés. Aujourd’hui, plus de 3 000 enfants ont bénéficié de ce projet pilote.

La capoeira est en effet un sport où il n’y a ni vainqueurs ni perdants, c’est une pratique inclusive porteuse de valeurs de paix et de tolérance. Pour ces jeunes qui n’ont connu que la violence, cette pratique, conjuguant à la fois l’approche sportive et psychosociale, joue un rôle important dans la promotion de l’inclusion, de l’égalité et de la citoyenneté.

L’expertise acquise autour de ce projet pilote va permettre à l’AMADE d’étendre la diffusion de la pratique de la capoeira comme vecteur d’accompagnement à la réinsertion sociale et psychosociale en faveur d’autres enfants vulnérables, à savoir : les enfants sorciers, les enfants des rues, ou encore les jeunes filles victimes de violences sexuelles.

 

Pour écouter le reportage réalisé par France tv info, cliquez ici.